Soigner l’apnée du sommeil est possible. Les traitements de référence, comme porter un masque la nuit relié à un appareil de pression positive continue (PPC) ou encore, plus récemment, l’orthèse d’avancée mandibulaire, sorte d’appareil dentaire qui avance la mâchoire, dégage le pharynx et permet à l’air de passer, sont d’une efficacité reconnue, même si elle n’est pas totale. Ils peuvent en outre se révéler contraignants, d’autant qu’il faut les poursuivre tout le long de la vie.
Il existe maintenant des pratiques chirurgicales efficaces, qui permettent, dans 70 à 95% des cas, de régler le problème définitivement.
L’apnée du sommeil
Les manifestations
L’apnée du sommeil se signale par de brefs arrêts respiratoires nocturnes. À plus ou moins long terme, la mauvaise oxygénation du corps qu’elle induit peut déclencher des problèmes de santé très graves, notamment cardiaques : insuffisance respiratoire, hypertension artérielle, infarctus du myocarde. C’est pourquoi il convient de prendre ce trouble très au sérieux.
Qui est concerné ?
On estime généralement qu’environ 8% de la population française est atteinte d’apnée du sommeil, ce qui est énorme. La surcharge pondérale et/ou le diabète favorisent l’apparition de cette maladie, qui doit être diagnostiquée à l’hôpital, après une nuit d’enregistrement du sommeil. Les signes évocateurs les plus parlants sont le ronflement et la fatigue (sommeil non réparateur). Si vous êtes un ronfleur épuisé, allez vite consulter !
Les traitements chirurgicaux
Outre les appareillages qui apportent du confort et améliorent ainsi la vie quotidienne du patient, sans pour autant faire disparaître la maladie, il existe donc des techniques chirurgicales déjà très éprouvées mais peu connues ou encore peu pratiquées en France. Elles apportent pourtant, dans plus de 70% des cas, une solution définitive au problème. Il faut certes, comme on dit, « passer sur le billard », et cette perspective effraie.
Le Dr Solyom est un expert reconnu -et donc rassurant- de ces traitements chirurgicaux. Il propose, quand c’est possible, des interventions qui concernent les structures squelettiques mises en jeu dans le syndrome, c’est-à-dire le maxillaire et les mandibules. Quatre techniques sont possibles, toutes éprouvées et très bien documentées, que l’on peut d’ailleurs mixer entre elles. En voici la liste : l’ostéotomie d’avancée du maxillaire et de la mandibule, la rotation anti horaire du maxillaire et de la mandibule, l’avancée de l’insertion du muscle Géniogloss, l’augmentation transversale du maxillaire et de la mandibule.
Le Docteur Solyom exerce à Toulouse et à Paris, vous pouvez le contacter facilement pour prendre rendez-vous et avoir un avis. N’hésitez pas !