Oui, guérir de l’apnée du sommeil est possible. Non, le SAOS, ou Syndrome d’Apnée Obstructive du Sommeil, n’est pas une fatalité. Contrairement à bon nombre d’idées reçues, on peut parfaitement s’en débarrasser, et reprendre une vie -et notamment une vie nocturne- normale. On évite ainsi non seulement un fardeau quotidien mais aussi toutes les complications qu’il est susceptible d’entraîner : complications cardiaques (les risques d’hypertension artérielle, d’infarctus du myocarde ou d’insuffisance cardiaque sont majorés chez le patient souffrant de SAOS), complications neurologiques (AVC, démence), oculaires (risque de glaucome), métaboliques (diabète non insulino-dépendant).
Les étapes de la guérison
Le diagnostic
Il convient évidemment de s’assurer que le patient est bien atteint du SAOS. Le diagnostic d’apnée du sommeil peut se poser si le patient souffre de somnolence diurne excessive, et si un certain nombre d’autres critères sont présents, tels que ronflements sévères, fatigue diurne, sensation d’étouffement la nuit, nycturie…
Le praticien dispose d’outils pour mesurer la sévérité de l’atteinte : polysomnographie, polygraphie du sommeil, scanner facial des tissus osseux et tissus mous.
A l’issue de ces examens, il est à même de déterminer quel(s) sont les traitement(s) possibles.
Les traitements
Selon les cas, l’âge du patient et son état de santé, différentes options sont possibles pour traiter le SAOS.
Le Dr Solyom est spécialisé dans les traitements chirurgicaux et propose des prises en charge qui concernent les structures squelettiques mises en jeu dans le syndrome, à savoir le maxillaire et les mandibules. Différentes techniques sont possibles, toutes éprouvées, et que l’on peut d’ailleurs mixer entre elles. À savoir :
l’ostéotomie d’avancée du maxillaire et de la mandibule, la rotation anti horaire du maxillaire et de la mandibule, l’avancée de l’insertion du muscle Géniogloss, l’augmentation transversale du maxillaire et de la mandibule.
Dans la mesure du possible, le Dr Solyom préconise le traitement chirurgical, car il donne de bons résultats et permet de se débarrasser définitivement de l’apnée du sommeil dans 70 à 95% des cas selon la technique utilisée, et dans tous les cas permet une amélioration significative de la respiration.
Cependant il peut s’avérer que le traitement chirurgical, pour des raisons diverses; ne soit pas indiqué. Il existe alors d’autres solutions, non chirurgicales, qui améliorent largement le confort du patient : l’OAM ou orthèse d’avancée mandibulaire, et la PPC soit la machine de ventilation à pression positive continue.
Ce sont évidemment des traitements au long cours, qu’il faut continuer toute la vie, et qui, s’ils rendent le quotidien beaucoup plus supportable, ne réduisent pas pour autant les facteurs de risques cardiovasculaires ou métaboliques.