Diagnostic de l’apnée du sommeil

diagnostic de l'apnée du sommeil

diagnostic de l'apnée du sommeil

On estime que 4 à 7% de la population est concernée par l’apnée du sommeil, et qu’elle touche 15% des plus de 70 ans. L’apnée du sommeil n’est en aucun cas une fatalité, de nombreux traitements existent pour la soigner, et, même, contrairement aux idées reçues, pour la guérir. Mais quels en sont les signes évocateurs, comment établir le diagnostic de l’apnée du sommeil ?

Les signes évocateurs

L’apnée proprement dite

Votre sommeil est entrecoupé de pauses respiratoires. Lorsque vous reprenez votre respiration elle est bruyante, vous avez le sentiment d’étouffer.

Le ronflement

Vous ronflez la nuit en dormant.

Bruxisme

Vous grincez des dents, vos dents s’entrechoquent.

Fatigue

Vous êtes fatigué(e) dans la journée, vous avez constamment l’impression que votre sommeil n’est pas réparateur.

Endormissements diurnes

Vous vous endormez involontairement au cours de la journée, par exemple lorsque vous êtes en train de lire, de regarder la télévision, de parler en position assise avec quelqu’un, ou encore comme passager d’une voiture, d’un transport en commun…
Ce taux d’endormissement est mesuré par une échelle appelée l’échelle d’Epworth, qui attribue un certain nombre de points aux endormissements selon des situations données.

Pollakiurie

C’est l’envie fréquente d’uriner. Vous vous levez plusieurs fois la nuit pour uriner.

Le diagnostic

Pris séparément, chacun de ces symptômes peut suggérer un SAOS, mais la probabilité est évidemment plus grande encore lorsque plusieurs d’entre eux sont présents en même temps. Pour établir un diagnostic précis (et définitif), on procède généralement à un examen polysomnographique, qui nécessite une nuit en clinique. On y étudie votre sommeil sous toutes les coutures : activité électrique de votre cerveau, stades de sommeil, qualité du sommeil, rythme cardiaque, saturation du sang en oxygène, présence d’apnées, d’hypopnées, de ronflements… Si le patient ne peut se déplacer, la polygraphie du sommeil, à domicile, est une alternative fiable, quoique moins complète, puisqu’elle s’effectue sans surveillance.
Une fois le diagnostic posé, il est d’usage de soumettre le patient à un scanner facial des tissus osseux et des tissus mous afin d’envisager toutes les options de traitements possibles, notamment les options chirurgicales. Le scanner permet la visualisation des voies aériennes postérieures et la localisation des zones de compression. On peut également étudier le positionnement de la langue et de l’ensemble des structures osseuses : un recul du maxillaire ou de la mandibule est en effet un facteur de risque majeur d’apnée du sommeil. Des traitements chirurgicaux très au point peuvent dans de nombreux cas apporter la guérison, et dans tous les cas un soulagement important.
N’hésitez pas à consulter !